Monnaie, argent, finances
Monnaie, argent, finances

Malgré un ralentissement de la croissance de 2,1%, en 2017, les perspectives économiques dans la région Moyen Orient et Afrique du Nord (MENA) devraient s’améliorer, au cours des années 2018 et 2019, la croissance dépassant l3 %, selon le Bulletin d’information économique de la région MENA intitulé « Crise des réfugiés dans la région MENA, relever le défi du développement ». Au sein de la région MENA, les exportateurs et importateurs de pétrole tireront tous profit d’une amélioration constante de la croissance mondiale, de l’augmentation des échanges avec l’Europe et l’Asie, d’une plus grande stabilité des marchés de produits de base – particulièrement du pétrole – et des réformes entreprises dans certains pays de la région.

 

 « Les perspectives à court terme de redressement économique dépendent de plusieurs facteurs, parmi lesquels les incertitudes résultant des conflits prolongés dans la région et de l’afflux de personnes déplacées de force », déclare Lili Mottaghi, économiste à la Banque mondiale et auteur principal du rapport. « Les pays de la région doivent adopter la bonne combinaison de politiques pour se développer plus rapidement, y compris des réformes visant à diversifier les économies et renforcer l’environnement des affaires dans le but de renforcer le potentiel du secteur privé ».

 

Le rapport analyse l’impact de l’instabilité grandissante dans la région sur les perspectives de croissance, les performances étant inférieures de moitié à leurs niveaux d’avant 2011, ce qui fait qu’il est difficile de s’attaquer au problème du chômage des jeunes et de répondre aux besoins du grand nombre de personnes déplacées à travers la région par suite de conflits qui se prolongent.

Selon Rabah Arezki, économiste en chef à la Banque mondiale, “avec les répercussions des conflits qui ont tendance à tirer les perspectives de croissance vers le bas, les secteurs public et privé devront faire preuve d’agilité et conjuguer leurs efforts pour inverser la trajectoire”.

 

Vers la fin 2016, on dénombrait plus de 5,4 millions de réfugiés syriens enregistrés, dont 75 % étaient concentrés au Liban et en Jordanie. Le rapport souligne l’impact de l’afflux massif des réfugiés dans les pays d’accueil, et suggère des moyens d’aider les pays dont les finances publiques et les services sont soumis à une pression croissante tout en préservant leur stabilité macroéconomique. Il évoque la nécessité de passer d’une intervention humanitaire à l’aide au développement, et de constituer des statistiques plus robustes pour le suivi de l’aide sociale apportée aux réfugiés et de l’appui de la communauté internationale.

 

« En plus de réponses à leurs besoins immédiats de subsistance et de logement, les réfugiés désirent une éducation pour développer leur capital humain et des emplois pour préserver leur dignité et se préparer à retourner à leurs pays d’origine une fois la stabilité rétablie. Il s’agit là d’une responsabilité mondiale », affirme Hafez Ghanem, vice-président de la Banque mondiale pour la région MENA. « La communauté des bailleurs, y compris la Banque mondiale, redouble d’efforts pour réaliser cet objectif et mobiliser des financements concessionnels afin d’aider les pays d’accueil à faire face aux besoins accrus en matière de développement », ajoute-t-il.

Malgré un certain nombre d'améliorations, il ne fait pas bon de faire des affaires en Afrique du Nord. Classés respectivement 156ème, 68ème, et 77ème sur 190 pays dans le dernier rapport de Doing Business 2017, l’Algérie, le Maroc et la Tunisie
Un homme d'affaires n'attend pas

Malgré un certain nombre d'améliorations, il ne fait pas bon de faire des affaires en Afrique du Nord. Classés respectivement 156ème, 68ème, et 77ème sur 190 pays dans le dernier rapport de Doing Business 2017, l’Algérie, le Maroc et la Tunisie poursuivent leurs efforts d’amélioration de l’environnement des affaires dans des contextes socio-économiques très variés. Pour la Libye en revanche, classée 188ème, aucune réforme n’a été enregistrée par les indicateurs de Doing Business étant donné l’instabilité politique que connait le pays.

 

Le rapport Doing Business a connu cette année encore quelques changements méthodologiques, afin de mieux refléter le climat des affaires dans les pays visés par le classement. Ceux-ci ont notamment porté sur les indicateurs relatifs : au paiement des impôts et des taxes qui visent à couvrir désormais les procédures post-déclaration d’impôts, telles que le remboursement de la TVA et les contrôles fiscaux; aux dispositions légales discriminant l’égalité des genres; et à la protection des actionnaires minoritaires.

 

Malgré son classement (156ème), l’Algérie a connu cette année une amélioration significative de son environnement des affaires et vient en tête des pays réformateurs au Maghreb avec un gain de 7 places. Cette amélioration notable est due à l’adoption de quatre réformes liées à la suppression du capital minimum pour la création d’entreprises, la simplification de l’obtention du permis de construire, l’amélioration de la transparence dans les tarifs d’électricité et la réduction du taux de la taxe sur les activités professionnelles.

 

Grace à des efforts soutenus de réformes, le Maroc se classe désormais à la 68eme place du classement global du Doing Business, et fait son entrée parmi le premier tiers des pays ayant le meilleur environnement des affaires. En valeur absolue, le Royaume améliore son score et réduit son écart en s’approchant des résultats « des meilleures pratiques » (« distance to frontier »). Ainsi, le score du Maroc est passé de 65,82 dans le Doing Business 2016 à 67,50 dans le Doing Business 2017. Ce résultat provient des cinq récentes réformes adoptées et relatives à la simplification de la création d’entreprises ; l’enregistrement de titres fonciers; la mise en place d’un système d’évaluation de la solvabilité des emprunteurs; la protection des actionnaires  minoritaires et la simplification  des procédures d’importation.

 

Enfin à la 77e place sur 190, la Tunisie ne perd que deux places malgré les défis auxquels elle a fait face ces derniers mois. Comme le Maroc et l’Algérie, la Tunisie a également amélioré son score absolu qui est passée de 63,91 à 64.89 notamment suite à l’adoption d’une réforme clé pour l’amélioration de son système d’évaluation de la solvabilité des emprunteurs. Cette lente progression, et la concurrence d’autre pays sur le front des réformes, explique que son classement a légèrement régressé.

 

D'une manière générale, pour la région Moyen Orient et Afrique du Nord (MENA), quinze des vingt économies ont mis en œuvre au moins une réforme pour faciliter l’environnement des affaires, au cours de la dernière année. Le plus grand nombre de réformes mises en œuvre par les économies de la région ont porté sur la simplification de la Création d’Entreprise (avec 9 réformes) suivi par l’amélioration de la facilitation du Commerce Transfrontalier.

Les transferts de fonds jouent un rôle central et constituent une importante source de financement extérieur pour le développement des pays du Sud
Sigle de Organisation des Ntions-Unies

Le Bureau sous régionale Afrique du Nord de la Commission économique pour l’Afrique (CEA-AN), en collaboration avec la Commission Economique et Sociale pour l’Asie occidentale (CESAO), a organisé, à Rabat (Maroc),  une réunion d'experts avec pour objectif de "réfléchir ensemble et d’échanger les expériences et les bonnes pratiques sur une utilisation optimale de l'épargne et des transferts de fonds des migrants pour financer le développement économique et sociale". Les experts, invités à cet événement, ont été choisis sur la base de leur savoir-faire et leur expérience dans le domaine.

 

Les transferts de fonds des migrants risquent de s’amenuiser dans le temps

Il faut savoir que les transferts de fonds jouent un rôle central et constituent une importante source de financement extérieur pour le développement des pays du Sud. Cependant, deux phénomènes inter liés semblent présager, à l’avenir, une baisse ou du moins une stagnation des transferts vers les membres de la famille : la tendance à l’installation définitive des nouvelles générations dans les pays d’accueil et la disparition ou le relâchement progressif des liens familiaux directs avec leur pays d’origine. Ces deux phénomènes feront que les transferts de fonds des migrants, destinés à aider les membres de leurs famille, risquent de s’amenuiser dans le temps.

Conscients de ce phénomène les pays essaient de mobiliser l'épargne et les transferts de fonds de la diaspora pour les canaliser plus efficacement dans le développement et les investissements productifs et ce, en améliorant les stratégies et politiques nationales en direction de la diaspora; l'infrastructure financière et institutionnelle d'appui aux envois de fonds; les opportunités d’investissements et de placements; ainsi que  les statistiques et données/informations sur les envois de fonds des travailleurs.

Sigle des Nations Unies
Sigle des Nations Unies

La 11e Conférence économique africaine (CEA) s'est déroulée, du 5 au 7 décembre, à Abuja au Nigeria. Plus de 300 participants ont assisté à cet événement, organisé conjointement par la Banque africaine de développement (BAD), la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) et le Programme de développement des Nations Unies (PNUD), sous le thème « Nourrir l’Afrique : vers une agro-industrialisation pour une croissance inclusive ».

 

« Cette conférence ne doit pas être une simple conférence de plus, a prévenu Ousmane Dore, représentant résident de la Banque africaine de développement au Nigeria ». Elle doit, au contraire, être suivie d’une série de mesures phares pour « enclencher la transformation économique de l’Afrique grâce au développement de l’agriculture ».

Ousmane Dore a également souligné l’importance du portefeuille de projets de la BAD au Nigeria dans le secteur de l’agriculture, dont le programme « ENABLE Youth » (Donner aux jeunes les moyens) qui aide les jeunes diplômés « agripreneurs » à se lancer dans différents volets de l’agroalimentaire. « Le thème de la Conférence arrive à point nommé », a-t-il lancé.

 

A l’issue de la Conférence, Adam Elhraika, directeur de la Division des politiques macro-économiques de la CEA, a exhorté les participants à partager leur enthousiasme et à diffuser les messages majeurs de la conférence auprès des partenaires et des gouvernements, afin de garantir que les mesures adoptées soient mises en œuvre.

Ayodele Odusola, économiste en chef à la tête de l’équipe stratégie et analyse du Bureau régional pour l’Afrique du PNUD, a, quant à lui, souligné que le thème de la Conférence s’inscrit dans la droite ligne de l’Agenda 2063 de l’Union africaine et des Objectifs de développement durable des Nations Unies. Il s’est fait l’écho du sentiment exprimé lors de la Conférence, selon lequel l’agro-industrialisation devrait permettre de réaliser les objectifs ultimes de développement de l’Afrique.

A ce titre, plusieurs études portant sur l’agriculture, le changement climatique et la sécurité alimentaire ont nourri les débats sur l’agro-industrialisation, permettant aussi d’ouvrir les discussions relatives au développement durable.

Dans son allocution d’ouverture, le vice-président du Nigeria, Yemi Osinbajo, s’est réjoui du thème de la conférence et de la participation de personnalités de haut rang. Et d’indiquer que son gouvernement attendait avec intérêt les résultats de leurs délibérations, qui « seront fort utiles pour l’élaboration d’un nouveau plan de relance économique, dans lequel l’agro-industrialisation jouera un rôle clé ».

Pour sa part, le président de la BAD, Akinwumi Adesina a souligné, dans son discours liminaire, « le rôle clé de l’agriculture qui représente plus de 28 % du PIB de l’Afrique dans l’accélération de la croissance, la diversification économique et la création d’emploi pour les populations africaines ».

Il a également rappelé que « l’agriculture fournit les matières premières de base nécessaires au développement industrie. Les denrées alimentaires comptent pour la plus grande part de l’indice des prix à la consommation et il est crucial de pouvoir fournir des produits alimentaires bon marché pour contenir l’inflation. Quand l’inflation est faible, les taux d’intérêt baissent et les investissements du secteur privé augmentent. Renforcer la compétitivité, l’efficacité et la productivité du secteur agricole est essentiel pour stimuler les économies des régions rurales, où vit la majorité de la population du continent africain. L’avenir de l’Afrique dépend de l’agriculture ».

 

Deux études ont remporté les suffrages lors de l’examen final des organisateurs de la conférence. La première place est revenue à Mintewab Bezabih, de la School of Economics and Political Science de Grande-Bretagne, Remidius Ruhinduka de l’université de Dar es Salaam en Tanzanie et Mare Sarr, de l’université de Cape Town en Afrique du Sud, pour leurs travaux présentés lors de la conférence et intitulés « Climate change perception and system of rice intensification (SRI) in Tanzania:A moment approximation approach » (« Perception du changement climatique et système de riziculture intensive (SRI) en Tanzanie : une approche selon la méthode du moment »). La deuxième place est attribuée à l’étude intitulée « Greenhouse Gas Mitigation in the Agricultural Sector: Win-Win or Trade-Off among Small Farmers from West Africa? » (« L’atténuation des gaz à effet de serre dans le secteur de l’agriculture : formule gagnant-gagnant ou compromis pour les petits agriculteurs d’Afrique de l’Ouest ? »), écrite et présentée par Tiertou Edwige de l’université de Cheikh Anta Diop au Sénégal et Bruno Barbier du Centre de recherche d’économie appliquée (CREA) au Sénégal.

 

Durant trois jours, la Conférence a rassemblé d’éminents orateurs dont Eric Maskin, professeur d’économie à Harvard et co-lauréat du prix Nobel 2007 ; Xiaobo Zhang, professeur d’économie et directeur de recherche à l’Institut international de recherche sur les politiques alimentaires (IFPRI) ; Chris Barrett, professeur d’économie appliquée à l’université Cornell ; ainsi que Paul Amaza, professeur de médecine à l’Université de Jos au Nigeria. A noter que la 12e Conférence économique africaine aura lieu à, Addis-Abeba, en Éthiopie, au mois de décembre de l'année prochaine.

La Côte d’Ivoire aspire à accéder, en 2020, au rang des pays émergents. Pour atteindre cet objectif, elle compte a l'intention de s’inspirer du modèle chinois de développement. C'est ce qu'a déclaré en substance, le 3 octobre à Abidjan, Adama Toungara, ministre ivoirien du Pétrole et de l’Energie,  qui a également exprimé la gratitude du gouvernement ivoirien à la Chine pour les importants travaux réalisés dans le pays dans le cadre de la coopération entre les deux pays.

 

« La Côte d’Ivoire qui œuvre à devenir un pays émergent en 2020, entend s’appuyer sur la Chine pour son développement économique et son partenariat solide avec le secteur privé dans le cadre du financement du programme national de développement 2016-2020 », a indiqué M. Toungara en présence du premier ministre, Daniel Kablan Duncan, à l’occasion de la célébration du 67ème anniversaire de la République populaire de Chine.

 

A noter que grands projets structurants, dont la construction d’un barrage hydroélectrique d’une capacité de 275 MW à Soubré, bénéficient du financement chinois, à travers Eximbank qui a octroyé un prêt 321 milliards de francs CFA à la Côte d’Ivoire. Le Premier Ministre, Daniel Kablan Duncan, avait alors présidé la cérémonie de signature de cet accord de prêt, marquant ainsi l’aboutissement d’un long processus de négociations. Le ministre du Pétrole et de l’Energie, l’ambassadeur de Chine en Côte d’Ivoire, SEM Zhan Guoqing, ainsi que des responsables de la banque chinoise, partenaire du Gouvernement dans la réalisation de l’aménagement hydroélectrique de Soubré, avaient notamment pris part à la cérémonie.

Panneaux à énergie solaire
Panneaux à énergie solaire

Partout dans le monde, les aéroports font le choix de l’énergie solaire et découvrent que c’est bon pour les affaires.

 

L’aéroport de George, situé sur la côte sud de la province du Cap-Occidental, en Afrique du Sud, est le premier aéroport du continent africain et le deuxième du monde à s’alimenter exclusivement en énergie solaire.

 

En 2015, l’aéroport international de Cochin, à Kerala, en Inde, a été le premier à produire l’intégralité de son électricité avec des panneaux photovoltaïques.

 

Les panneaux solaires de l’aéroport de George peuvent produire 750 kilowatts par jour, soit près du double de l’électricité nécessaire pour faire fonctionner l’établissement. Alors cet aéroport régional, petit mais actif, revend ses excédents d’électricité au fournisseur national d’électricité d’Afrique du Sud.

 

L’aéroport de George est passé au solaire en 2016. Le projet a coûté environ 1 million de dollars et a été achevé en six mois, ce qui a permis de diviser par deux les frais d’électricité de l’aéroport. Une fois que les batteries de stockage pour l’utilisation nocturne seront installées, les économies seront encore plus importantes. En outre, les coupures d’électricité, un fléau dans la région, ne poseront plus problème.

D’autres aéroports en Afrique du Sud sont en train de suivre l’exemple de l’aéroport de George.

De même, l’aéroport international de Cochin, en Inde, produit assez d’électricité pour ses propres opérations ainsi que pour fournir de l’électricité au réseau public. Cochin a commencé à installer des panneaux solaires sur ses terminaux et sur les hangars de stationnement de ses appareils. Tant et si bien qu’une ferme solaire de 18 hectares a été construite sur un terrain adjacent. Elle alimente l’aéroport en électricité depuis août 2015. Le projet de l’installation solaire de 12 mégawatts a coûté 9,5 millions de dollars, mais un retour sur investissement est escompté d’ici les six prochaines années*.

En réduisant leur recours aux centrales électriques au charbon, les aéroports de Cochin et de George font baisser leurs émissions de carbone de centaines de milliers de tonnes, émissions qui s’avèrent être un accélérateur du réchauffement de la planète et du changement climatique.

 

Pourquoi les aéroports sont-ils en première ligne de ce développement d’énergie verte ? Tout simplement parce qu’ils disposent de beaucoup de surface et d’immenses toitures où installer des capteurs solaires. C'est ainsi que des douzaines d’aéroports américains se sont équipés en installations solaires ou prévoient de le faire. À ce jour, la plus grande ferme solaire se trouve à l’aéroport d’Indianapolis, en Indiana. La ferme de 30 hectares comprend des panneaux qui suivent la trajectoire du soleil (panneaux solaires héliotropes) et qui produisent 15 mégawatts par jour. L’aéroport de Denver, au Colorado, dispose de quatre fermes solaires de 10 mégawatts. Sur d’autres aéroports américains, les installations produisent entre 1 et 3 mégawatts.

La monnaie alternative est un moyen d'échanger des services et des marchandises en recourant à une monnaie autre que la devise officielle. Ce type de devise est particulièrement prisé en Espagne, où plusieurs villes ont décidé de lancer leur propre monnaie sociale.


C'est avec le zoquito, première monnaie de ce genre, que tout a débuté en 2007 dans la ville de Jerez de la Frontera. Son succès a inspiré depuis les habitants d'autres villes à créer leurs propres monnaies sociales.

 

Le zoquito

La monnaie de la ville de Jerez de la Frontera est « une devise complémentaire à l'euro qui a son cours dans la province de Cadiz au sein d'un certain nombre de personnes qui s'en servent en tant qu'instrument d'échange non commercial », selon le site officiel.

Les créateurs et les utilisateurs de cette monnaie soulignent qu'« elle enrichit les participants, car elle ne circule qu'à l'intérieur de la communauté autonome » et « soutient les compagnies locales tout en contribuant à leur développement » en plus de « stimuler les emplois ».

Le puma

Cette monnaie circule dans le centre historique de Séville depuis 2012. Selon les créateurs, cette monnaie alternative sert à « échanger toute marchandise et service conformément aux principes éthiques de la monnaie sociale ».

En plus de promouvoir le commerce local et d'améliorer les relations entre les habitants, les participants financent ainsi des projets d'intérêt commun, tels que la restauration de monuments architecturaux.

Le chavico

La monnaie qui circule à Granada s'appelle le chavico. Tout comme les autres monnaies alternatives, elle est appelée à stimuler l'échange de marchandises et de services au sein d'une communauté autonome et contribuer au développement de l'économie locale et à l'accumulation du capital.

 

Le parlones
En 2017, le parlones, l'une des monnaies les plus ambitieuses en Espagne, sera lancé dans la ville de Santa Coloma de Granemet. La création de cette monnaie est subventionnée par l'UE.

« Sa mission, tout comme celles des autres monnaies, sera de contribuer au développement de l'économie locale et de multiplier les dépenses sociales dans la ville ».

Il est évident que les monnaies alternatives peuvent devenir, au niveau local, un moyen efficace pour développer le commerce, pour multiplier le nombre de PME et pour consolider les relations d'amitié entre les habitants.

Source : https://fr.sputniknews.com/economie/201611171028740054-espagne-euro-monnaies/

Les camions-resto, qui sont des projets d'entrepreneurs, sont devenus omniprésents aux Etas-Unis (© Shutterstock)
Les camions-resto, qui sont des projets d'entrepreneurs, sont devenus omniprésents aux Etas-Unis (© Shutterstock)

Quand une idée brillante, à même d’impressionner le marché mondial, jaillit dans l’esprit d’un entrepreneur, il doit décider où installer le siège de sa société. Il n’aura que l’embarras du choix car nombreux sont les pays, les régions et les villes qui cherchent à attirer de nouvelles entreprises et sources d’emplois. Une organisation de recherche réputée vient de publier son Indice de l’entrepreneuriat mondial 2017. Elle dresse une liste de 137 pays selon des critères relatifs aux difficultés et aux avantages qu’on y trouve pour créer une entreprise.

 

Les États-Unis arrivent en première place des endroits les plus accueillants pour les entrepreneurs. La Suisse, placée huitième en 2015, obtient la seconde place cette année. Le Canada est passé du deuxième au troisième rang.

L’Australie et plusieurs autres pays d’Europe occidentale complètent la liste des 10 premiers. Parmi les 15 pays suivants, on trouve Israël, le Chili, les Émirats arabes unis, le Qatar, Singapour et le Japon.

 

L’Institut pour l’entrepreneuriat mondial et le développement établit son indice annuel sur la base de son analyse de « l’écosystème entrepreneurial » dans chaque pays sur sa liste. Il tient compte, entre autres, de la disponibilité de capital-risque, du networking, de l’acceptation du risque, du soutien culturel, de la technologie, des opportunités et de la concurrence.

 

 

Le président du Réseau de l’entrepreneuriat mondial, Jonathan Ortmans, explique que la technologie est la locomotive du changement. Aujourd’hui, les innovateurs « font plus que d’apporter de simples solutions aux besoins des consommateurs ; ils s’attaquent au processus beaucoup plus compliqué qui est de perturber des secteurs hautement régulés », comme l’ont fait Airbnb et Uber, par exemple.

Les effets du changement climatique
Les effets du changement climatique

Le Groupe Banque mondiale a dévoilé, le 15 novembre, lors de la COP22 de Marrakech, un nouveau plan pour renforcer son soutien aux pays de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA), qui se trouvent aujourd'hui confrontés aux multiples menaces découlant du changement climatique. Le Plan d’action de la Banque mondiale pour la région MENA devrait pratiquement doubler la part des financements dédiés à la lutte contre le changement climatique, au cours des quatre prochaines années, pour la porter à quelque 1,5 milliard de dollars par an, d’ici à 2020.

 

Lors d’une conférence de presse, Hafez Ghanem, vice-président de la Banque mondiale pour la Région MENA,  a décliné les quatre axes de ce plan : sécurité alimentaire et hydrique ; adaptation durable des villes à la nouvelle donne climatique ; transition vers des énergies décarbonées ; et protection des plus pauvres, les plus exposés aux conséquences du changement climatique. Selon lui, « le changement climatique va aggraver une situation déjà difficile et touchera des millions d’individus dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord. L’ amenuisement des ressources en eau, déjà rares et parmi les moins abondantes du monde, risque de menacer des industries critiques qui, comme l’agriculture, assurent la subsistance de millions de pauvres ruraux ». Et de faire remarquer que « bien conscients des risques, les pays de la région ont commencé à agir en adoptant de meilleures pratiques de gestion de l’eau et en plantant des variétés plus résistantes au changement climatique ».

 

il faut savoir qu'au sein de la région MENA, l’agriculture est aux deux tiers pluviale, ce qui la rend très vulnérable aux écarts de température et de précipitations. De même que les températures, en hausse partout, augmenteront encore plus vite dans les pays de la région que dans le reste du monde. c'est ainsi qu'en 2015, le Maroc a ainsi vu son produit intérieur brut chuter de 1,5 % avec la destruction, par la sécheresse, de la moitié des champs de blé. Si un quart environ de la main-d’œuvre dans la région est employée dans l’agriculture, cette proportion a atteint 40 % au Maroc. Mais il faut s’attendre à un exode vers les villes à mesure que le changement climatique dégradera les conditions de survie des ruraux. En plus de la surpopulation et de l’aggravation de la pollution, l’accélération des migrations vers les grandes villes côtières de la région expose les populations à un autre risque : la hausse du niveau de la mer. Avec un réchauffement de 1,5 °C, la mer Méditerranée devrait monter de 0,2 à 0,5 mètre, menaçant près de 25 millions d’habitants entre Alger et Beyrouth.

 

Le Plan d’action climatique pour la région MENA repose sur un ensemble de cinq engagements qui exploitent les atouts de la Banque en matière de financement climatique, son expérience internationale et sa capacité à tisser des partenariats. Les deux premiers engagements, complémentaires, induisent un déplacement des moyens en faveur de l’action climatique puisqu’il s’agit de pratiquement doubler le soutien à l’adaptation à cette nouvelle donne environnementale. Le but, entre autres, est d’appuyer la protection sociale des plus vulnérables, de mieux planifier les villes et d'anticiper les risques pour protéger les personnes et les biens en cas d’événement climatique extrême mais également de gérer de manière optimale les ressources naturelles et, en particulier, les écosystèmes vulnérables.

 

Le troisième engagement concerne l’appui aux réformes qui poseront les jalons d’un avenir vert, à l’instar de la suppression des coûteuses subventions aux combustibles fossiles qui favorisent les gaspillages d’énergie ou de la création de réglementations adaptées pour inciter les investisseurs privés à faire le pari des énergies renouvelables. Les deux derniers engagements portent respectivement sur le financement de la transition vers une économie décarbonée, en s’appuyant sur les programmes de la Banque mondiale pour attirer des investisseurs privés et sur ses garanties pour atténuer les risques, et sur la construction de partenariats régionaux dans le but d’inventer des solutions communes face à des défis communs que sont par exemple la pénurie d’eau ou l’accès à l’énergie.

Faire de la planète un globe sans carbone
Faire de la planète un globe sans carbone

A l’occasion de la COP 22, qui s'est déroulée du 7 au 18 novembre à Marrakech, le Conseil des Relations Mondiales Arabes avec l’Amérique Latine et Les Caraïbes (CARLAC) et OCP Policy Center, en collaboration avec le géant Masdar, FGV et l’Ecole Politique Publique de l'Université du Maryland, ont organisé, le 10 novembre, une Conférence sous le thème : « Energies Renouvelables  à faible émission carbone : Expériences des pays du MENA, d’Amérique Latine et des Caraïbes ». L’évènement, qui a vu la participation d’intervenants de pays de la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord), d’Amérique Latine et des Caraïbes, a pour objectif d’examiner les différentes technologies qui appuient et facilitent le développement et la mise en œuvre de l’Energie Verte pour lutter contre le changement climatique.

 

Selon Mohamed Dekkak, vice président et membre fondateur de CARLAC, « cet évènement arrive à un moment important et décisif au niveau de l’implémentation et du suivi de l’Accord de Paris, notamment en ce qui concerne la définition des outils et mécanismes devant contraindre les Parties à respecter leurs engagements ». Et d’expliquer que « les pays d’Amérique Latine et des régions du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord ont réalisé un déploiement important d’énergies renouvelables et possèdent des objectifs ambitieux pour un déploiement supplémentaire ». C’est dire aussi qu’à travers leurs réalisations, ces pays ont gagné de l’expérience dans le déploiement à grande échelle des énergies renouvelables.

Dans tous les cas, la manifestation a permis aux représentants des pays concernés de partager leurs expériences, débattre et se concerter et ce, en vue de définir la meilleure voie et les meilleures approches à suivre pour le développement d’énergies propres et renouvelables à même de contribuer à une diminution des émissions mondiales de gaz à effet de serre.

 

A noter que CARLAC est une organisation non gouvernementale, créée dans le but de renforcer les relations entre les pays d’Amérique Latine, le Monde Arabe et les Caraïbes. OCP Policy Center est, quant à lui, un think tank marocain basé à Rabat, avec pour mission la promotion du partage de connaissances et la contribution à une réflexion enrichie sur les questions économiques et les relations internationales.

Pharaon d'Egypte
Pharaon d'Egypte

Après avoir été reléguée en 2014 au rang de deuxième puissance économique du Continent dans le sillage d’une mise à jour statistique opérée par le bureau national nigérian des statistiques, la nation arc-en-ciel vient de perdre sa médaille d’argent.

 

Dans une analyse publiée le 11 mai, le cabinet d’audit et de conseil KPMG a révélé que l’Egypte a soufflé le rang de la deuxième économie africaine à l’Afrique du Sud, en raison notamment de la forte dépréciation du rand face au dollar au cours des quatre dernières années.

L’analyse, qui se base sur les données  figurant dans le dernier rapport du Fonds monétaire international (FMI) sur les perspectives économiques mondiales, précise que l’Afrique du Sud a enregistré un déclin de son économie entre 2012 et 2015 suite au ralentissement de la croissance réelle (en monnaie locale) et à la dépréciation du rand par rapport au billet vert. La monnaie sud-africaine est passée d’une moyenne de 8,20 rands pour 1 dollar en 2012 à une moyenne de 12,74 rands pour 1 dollar l’année dernière, soit une dépréciation de plus de 50%.

 

La valeur nominale en dollar du PIB sud-africain a ainsi diminué en moyenne de 7% par an lors des quatre dernières années. Parallèlement, la valeur nominale en dollar du PIB égyptien a augmenté en moyenne de 7,5% sur la période 2012-2015. La dépréciation de la livre égyptienne par rapport au dollar sur cette période a été beaucoup plus lente que celle du rand sud-africain.

 

Selon le FMI, l’économie sud-africaine ne devrait croître que de 0,6% en 2016. L’institution multilatérale n’a pas fait des projections relatives à la croissance du PIB de l’Egypte cette année. Elle a cependant souligné une incertitude significative en ce qui concerne la trajectoire à court et moyen terme de la livre égyptienne.

A noter que le PIB du Nigeria a dépassé celui de l’Afrique du Sud dès 2011. A la fin de l’année écoulée, le PIB du pays le plus peuple d’Afrique s’est établi à 490 milliards de dollars alors que celui  l’Afrique du Sud a été estimé à 313 milliards de dollars.

Mondialisation, argent, économie
Mondialisation, argent, économie

Une mission de la Banque mondiale en séjour à Kinshasa a évalué, le 10 juin dernier, avec les structures bénéficiaires du ministère de la Décentralisation et affaires coutumières, l’impact et les résultats atteints par le Projet de renforcement des capacités en gouvernance (PRCG) financé par cette institution de Bretton-Woods depuis 2008.

A cette occasion, Eugénie Kiendrebeogo, chef de délégation et économiste en charge de la gouvernance à la Banque Mondiale a insisté sur le contexte de l’élaboration du projet et de son impact sur l’amélioration de la gouvernance avec la mise en œuvre de la décentralisation dont l’objectif est l’amélioration dans la fourniture des services de qualité à la population et l’exigence de la redevabilité par les institutions politiques nationale et provinciale.

Elle a reconnu que le PRCG a financé beaucoup d’activités avec des résultats atteints en terme de renforcement des capacités des institutions provinciales, l’installation d’une chaîne de la dépense informatisée, laquelle a contribué à l’accroissement des recettes et à l’amélioration des finances des provinces notamment au Katanga, au Sud-Kivu, dans le Bandundu et au Kasaï-Occidental avant le démembrement desdites provinces.

Tout en saluant l’appui multiforme de la Banque mondiale à travers le PRCG dont la Cellule technique d’appui à la décentralisation (CTAD) est l’un des bénéficiaire, le coordonateur national de cette cellule, Makolo Jibikilay, a souligné que le PRCG est né dans un contexte marqué par la mise en œuvre des réformes importantes prescrites par la Constitution du 18 février 2006 dont la réforme de l’organisation territoriale et administrative de la RDC induite par la décentralisation.

Cette réforme a été marquée, a-t-il indiqué, par le découpage territorial de 10 à 25 provinces plus la ville de Kinshasa qui a le statut de province, le changement du statut de province qui cesse d’être une entité territoriale décentralisée pour devenir une composante politique et administrative du territoire national dotée de la personnalité juridique et d’une large autonomie économique, financière, administrative et patrimoniale. Il a cependant relevé qu’une partie de la décentralisation classique qui touche aux ETD n’est pas encore réalisée parce ces ETD (ville, commune, secteur et chefferie) ne sont pas encore dotées des organes de gestion et de décision faute des élections locales.

Makolo Jibikilay a néanmoins reconnu que la CTAD est satisfaite de l’apport, de l’appui déterminant, important et dynamique du PRCG pour mettre en œuvre les réformes relatives à la mise en œuvre de la décentralisation en RDC. Doter les provinces des finances locales reste l’un des grands défis à relever, a-t-il dit avant de recommander de faire renaître les régies financières dans les nouvelles provinces en s’inspirant des provinces d’intervention du PRCG.

Arc de Triomphe, Paris, France
Arc de Triomphe, Paris, France

Selon un rapport issu d’une enquête réalisée par la société de conseil New Wealth World, organisme recueillant des informations sur les grandes fortunes, la France est, en 2015, le pays du monde d'où émigrent le plus de millionnaires, devant la Chine et l'Italie. Israël est une des destinations privilégiées de ces riches français. Le rapport publié par New Wealth World s’intitule « la migration des millionnaires en 2015 ».

L'année dernière, ce sont 10 000 millionnaires qui ont quitté la France, soit 3% des 290 000 millionnaires que comptait le pays. Ils sont 7 000 à avoir quitté la capitale parisienne. Selon les auteurs de ce rapport, près de 4 000 de ces millionnaires se sont installés en Israël en 2015. Pour au moins 2 000 d'entre eux, ils se sont installés à Tel-Aviv, dans le nord du pays, tandis que les autres ont préféré Netanya, Herzlia ou Jérusalem. New Wealth World prédit une augmentation de ce flux dans les années à venir.

 

Des départs influencés par la montée des tensions religieuses selon le rapport

Le rapport note que «le départ des millionnaires de France, dans une très large partie, a été influencé par la montée des tensions religieuses entre chrétiens et musulmans, en particulier dans les zones urbaines». «Environ 20 à 25 pour cent de cette population qui a quitté la France étaient juifs, et ils sont allés en Israël», a indiqué à Newsweek le responsable de cette enquête pour la fondation New World Wealth, Andrew Amolis.

Les juifs français sont d'ailleurs 7 900 à être venus vivre en Israël l'année dernière, soit une augmentation de 10% par rapport à l’année précédente, notamment poussés par la peur après les attentats de janvier et de novembre 2015.

Israël compte désormais près de 71 700 millionnaires, soit une augmentation de 6% en un an. Le Royaume-Uni, les États-Unis, le Canada et l’Australie font également partie des destinations préférées de ces exilés de luxe.

Les auteurs du rapport expliquent que ce phénomène touche la plupart des pays d'Europe à cause notamment de la montée des tensions communautaires, surtout dans les villes. Cette tendance risque d'augmenter, selon eux, au vu du contexte économique morose. Le Royaume-Uni, la Belgique, l’Allemagne et la Suède, des pays où «les tensions religieuses commencent à émerger», sont des pays où les millionnaires pourraient partir en grand nombre, au cours de ces prochaines années.

 

Source : https://francais.rt.com/economie/18549-millionnaires-francais-quittent-france-grand

Malgré son ampleur médiatique, le scandale des Panama Papers apparu il y a quelques jours n’apportait pas de révélations sur les multinationales américaines. Et pourtant, celles-ci seraient à la pointe de l'évasion fiscale, révèle un nouveau rapport. Des géants tels que Apple, Microsoft, Walmart ou encore Exxon Mobil détiendraient ensemble près de 1 300 milliards de dollars dans des fonds offshore, d'après une enquête portant sur les 50 plus grosses entreprises américaines, menée par l’ONG britannique Oxfam.

 

Cette somme faramineuse, qui représenterait plus que la production économique annuelle de la Russie, de la Corée du Sud et de l’Espagne selon l’organisation, serait détenue dans un «réseau opaque et secret» composé de 1 608 filiales offshore réparties dans des paradis fiscaux. Publié quelques jours après les Panama papers (des millions de documents confidentiels de personnalités et d’entreprises rendus publics), le rapport d’Oxfam se veut une nouvelle illustration de « l’abus massif systématique » du système de taxes mondial par les multinationales.

Et les données sont édifiantes : en tête du classement, le mastodonte de la technologie Apple détiendrait 181 milliards de dollars de fonds dans des paradis fiscaux. Son concurrent Microsoft en compterait lui quelques 108 milliards et le géant de industriel General Electric 119 milliards. Cet énorme montant n’a pourtant pas empêché cette dernière firme d’empocher 28 milliards de dollars de la part du contribuable, rappelle Oxfam. L’ONG relève par ailleurs qu’entre 2008 et 2014, les 50 plus grosses compagnies américaines ont bénéficié de 11 200 milliards de dollars de prêts d’Etat, de renflouement et de garanties de prêts.

Source : https://francais.rt.com/economie/19085-rapport-multinationales-americaines-evasion-fiscale

Sigle des Nations Unies
Sigle des Nations Unies

Le bureau de la CEA (Commission Economique pour l’Afrique) pour l’Afrique du Nord a organisé, du 1er au 4 mars, la 31ème session de son Comité Intergouvernemental d’Experts (CIE) sous le thème de « l’économie verte, une voie pour l’accélération industrielle en Afrique du Nord ». Cette rencontre a vu la participation de nombreux ministres et ambassadeurs de pays africains, de chercheurs, ainsi que de représentants du secteur privé et de la société civile.

 

Dans un contexte marqué par la raréfaction des ressources naturelles, la transition énergétique et l’impact du changement climatique, auxquels s’ajoute la nécessité de respecter les engagements liés aux Conférences COP 21 et prochainement COP 22, il est désormais crucial  pour les pays d’Afrique du Nord d’accélérer leur industrialisation, tout en préservant l’environnement et en rationalisant l’usage de leurs ressources. A ce titre,  l’Afrique du Nord utilise près de 80% de ses ressources en eau, contre seulement 3% pour le reste du continent africain et 8.8% pour le reste du monde.

 

C’est ainsi que l’économie verte permettrait à l’industrie manufacturière, dans les pays d’Afrique du Nord, d’évoluer vers des produits à plus fore valeur ajoutée et à contenu technologique plus important. A l’heure actuelle, l’innovation et la Recherche & Développement dans l’économie verte restent encore peu évolués dans ces pays.

Hakima El Haite, ministre marocaine chargée de l’Environnement constate que  « nous nous sommes engagés, en tant qu’Etats africains, à aller sur la voie de la croissance décarbonée ». Et de préciser que « nous avons choisi de faire de la croissance verte une dimension incontournable dans notre dimension économique». Un choix qui nécessite une « transformation structurelle » des modes de production et d’industrialisation.

La ministre a également attiré l’attention sur le fait qu’aujourd’hui 350 millions d’africains n’ont pas accès à l’eau potable et 750 millions d’entre eux n’ont pas accès à l’énergie qui est « la voie pour le développement » du Continent.

Habib Ben Yahia, Secrétaire Général de l’Union du Maghreb Arabe (UMA) considère, pour sa part, que « l’intégration économique régionale est une nécessité absolue ». Selon lui « le développement des infrastructures et l’approfondissement du processus d’intégration permettront au Maghreb non seulement d’émerger, mais aussi de réduire sa dépendance vis-à- vis des marchés traditionnels ».

 

A noter qu’en Afrique du Nord, les économies demeurent encore dominées par la production et l’exportation de produits agricoles, miniers et d’hydrocarbures, qui comptent pour près de 60% des exportations totales ; ce qui accentue la vulnérabilité de la région à la volatilité des prix et à la demande internationale. C’est ainsi que, dans ces pays, le potentiel de croissance des industries manufacturières demeure fortement limité par l’insuffisance des capacités de développement technologique nécessaires à l’innovation et au développement de nouvelles filières à plus forte valeur ajoutée.

Par conséquent, l’économie verte, en favorisant l’amélioration de la qualité et de la productivité, la mise à niveau et la diversification du tissu industriel, peut contribuer à accélérer le processus d’industrialisation et la contribution du secteur manufacturier à la croissance et la création d’emplois. Dans le cas du Maroc, l’économie verte peut potentiellement créer jusqu’à 250 000 emplois.

 

A l’heure actuelle, les pays d’Afrique du Nord, dont notamment le Maroc, ont développé un ensemble de stratégies et plans sectoriels pour promouvoir l’émergence de filières industrielles vertes, telles que les énergies renouvelables, le gestion des déchets, l’exploitation des ressources en eau non conventionnelle, l’agriculture biologique, l’aquaculture, ou encore l’écotourisme.

D’une manière générale, les investissements écologiques, l’innovation, l’amélioration et l’adaptation des compétences constituent les facteurs clés pour promouvoir l’industrie verte dans les pays d’Afrique du Nord. De même que l’intégration des achats publics durables dans la réglementation des marchés publics contribuerait à promouvoir la responsabilité sociétale des entreprises. Enfin, les questions sociales, l’inclusion spatiale et l’équité devront faire l’objet d’une attention plus marquée dans les politiques industrielles, les accords de partenariat public- privé, ainsi que le Code des investissements.

Prison américaine de Guantanamo à Cuba
Prison américaine de Guantanamo à Cuba

Le Pentagone a soumis au Congrès américain un plan pour fermer la prison de Guantanamo en indiquant que cette mesure permettrait d’économiser entre 65 et 85 millions de dollars par an.

Le plan prévoit le transfert d’un certain nombre de prisonniers vers des pays tiers et un "travail commun avec le Congrès" pour transférer les prisonniers restants aux États-Unis. Selon le Pentagone, le plan permettrait d'économiser entre 65 et 85 millions de dollars par an.

Cependant, ce plan de l'administration américaine pour fermer la prison implique des dépenses qui atteindraient environ 500 millions de dollars.

Selon l'agence Reuters, le coût de la fermeture de la prison est estimé à entre 290 et 475 millions de dollars. Chaque année, les Etats-Unis dépensent environ 400 millions de dollars pour cette prison située sur l'île de Cuba.

 

Une partie des prisonniers sera envoyée dans des pays tiers

Il est prévu que 34 des 91 prisonniers soient transférés vers des pays tiers et que les 57 autres soient expédiés aux États-Unis.

"La prison de Guantanamo ne favorise pas nos intérêts nationaux. Au contraire, elle les compromet", a déclaré le président américain Barack Obama en proposant de fermer la prison.

Selon lui, la prison affecte également le "partenariat avec d'autres pays" et est contraire aux valeurs et aux objectifs des États-Unis.

Barack Obama a, à plusieurs reprises, tenté de fermer la prison de Guantanamo mais, auparavant, il n’avait pas réussi à le faire en raison de l'interdiction du Congrès américain concernant le transfert des prisonniers aux Etats-Unis.

http://fr.sputniknews.com/international/20160223/1022013940/pentagone-ferme-guantanamo.html

Apple a décidé de marcher sur les traces de Facebook et de lancer son écosystème où il proposera aux grands médias de diffuser leurs articles. A ses conditions. Or, quand on voit les conditions publicitaires que la firme à la pomme impose déjà aux médias, il y a de quoi s’inquiéter.

 

Le Canard Enchaîné s’est intéressé cet été à ces conditions publicitaires discrètes que les médias, vu leur situation financière et le déclin de leur lectorat, ne peuvent guère refuser. L’hebdomadaire a ainsi interrogé le patron d’une grande régie publicitaire française – sous couvert d’anonymat, évidemment. Ainsi, les annonceurs – notamment les magazines – qui veulent publier une pub Apple en quatrième de couverture se voient imposer une charte extrêmement précise – même si Apple le nie : « Apple est un annonceur particulier qui nous oblige à signer une charte pour diffuser sa publicité. Tout ce qui est traumatisant, trop dramatique en première page doit être évité pour ne pas perturber le produit Apple. Donc cigarettes, sexe, violence et terrorisme sont des sujets interdits », explique ce patron de régie.

 

Parfois, il y a des ratés liés à l’urgence de l’actu ou au défaut de communication entre rédaction et régie publicitaire. La pub Apple passe alors dans un numéro avec une couverture prohibée par la charte et l’éditeur se voit contraint d’expédier une lettre pour s’excuser platement devant Apple et promettre de repasser sa pub gratuitement dans les conditions de la charte. En priant très très fort pour que la firme américaine pardonne… Cette conception particulière de la liberté de la presse expliquerait en partie les unes si typiques des magazines français, sur l’immobilier, les francs-maçons, la santé ou les classements divers. Belle réussite, vraiment, pour une marque dont le slogan est « Think Different ».

Source : http://www.ojim.fr/quand-apple-impose-sa-loi-a-la-presse/

Corrélation entre niveau d'alphabétisation et revenus (Département d'Etat)
Corrélation entre niveau d'alphabétisation et revenus (Département d'Etat)

Selon l’association caritative World Literacy Fondation, l’analphabétisme coûte très cher à l’économie de la planète, soit près de 1200 milliards de dollars de manque à gagner chaque année. Si l’on s’en tient aux statistiques, une personne sur cinq dans le monde ne sait ni lire ni écrire. Mais le plus grave est que même lorsqu’ils bénéficient d’un emploi, les analphabètes se font payer, en moyenne, entre 30% et 42% de moins que les autres personnes.

 

Il est vital pour la vie d’un enfant que ses parents sachent lire les informations médicales

Dans les pays en développement, les enfants de parents qui savent lire et écrire ont plus de 50% de chances de rester en vie, après leur cinquième anniversaire. De même qu’il est vital pour la vie d’un enfant que ses parents sachent lire les informations médicales et comprendre ce qu’il faut faire pour préserver sa santé.

Une statistique sur le site de la journée internationale de l’alphabétisation montre la discrimination dont les femmes font l’objet en matière d’éducation. C’est ainsi que 64% des personnes qui ne maîtrisent pas suffisamment la lecture et l’écriture sont des femmes ; sachant que de nos jours il est indispensable de bien se servir d’un ordinateur, d’un smartphone, de savoir lire un bulletin de vote, afin d’être en mesure de participer pleinement à la société et d’être autonome sur le plan économique

L’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO) a célébré, le 08 septembre 1966, la première journée internationale de l’alphabétisation. Depuis 1966 et jusqu’à aujourd’hui, cette journée est un encouragement pour les enseignants et les champions de l’alphabétisation à faire don de livres ou à organiser des séances de lecture.

Source: https://share.america.gov/fr/vous-savez-lire-vous-avez-de-la-chance/ 

« Les numéros de Sécurité Sociale de plus de 21 millions d’Américains ont été dérobés ». C’est ce qu’a annoncé, ce 9 juillet 2015,  le gouvernement fédéral  des Etats-Unis. D’autres informations sensibles ont également été subtilisées par des hackers qui ont pu avoir accès aux serveurs fédéraux. Selon les dernières estimations, ce sont plus de 14 millions de personnes qui sont concernées par cet opération de hacking. Il s’agit de l’un des plus importants piratages ayant visé les serveurs du gouvernement américain. Selon les enquêteurs américains, c’est la Chine qui serait à l’origine de ces attaques. Cette dernière dément catégoriquement ces affirmations.

 

A noter qu'à la fin de l'année 2014, le FBI avait déjà accusé la Chine de mener contre le pays une  cyberguerre dont le coût annuel est de plusieurs milliards de dollars pour les entreprises américaines.

 

Il faut savoir que plusieurs services fédéraux ont été l’objet, ces derniers temps, d’opérations de piratage informatique. L’un des services touchés est l'US Postal Service (la Poste américaine) qui a fait part de ses craintes quant au fait que les données personnelles de ses 800 000 employés, sous-traitants et clients aient été purement et simplement volées. Parmi les autres services victimes de ces attaques massives, il y a notamment l’IRS (Internal Revenue Service) qui n’est autre que le fisc américain et dont les données de près de 100 000 contribuables sont-elles-aussi tombés dans d’autres mains. Le moins que l’on puisse dire est que cela est très embêtant pour le gouvernement.

« L’Afrique à l’ère des nouvelles technologies ». C’est sous ce thème que s’est tenue à la Maison de l’entreprise d’Abidjan, la première édition du Salon Consultafric, consacrée aux TICs et aux métiers du consulting en Afrique. Cet évènement a été inauguré par Bruno Koné, ministre ivoirien de la Poste et des TIC, Jean Kacou Diagou, président de la Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI) et Ahmed Cissé, président de la commission NTIC du CGECI, en présence d’Alexandre Zapolsky, représentant du MEDEF, de Riadh Azaiez, DG d’A.Z.Com, ainsi que de dirigeants d’entreprises tunisiennes, ivoiriennes et françaises.

 

Durant ses deux jours de travaux, Consultafric 2015 a vu la participation de 70 entrepreneurs, dont 29 entreprises tunisiennes spécialisées dans le domaine des TICs. A ce titre, Riadh Azaiez a rappelé qu’ « AZ.Com est présente en Côte d’Ivoire. Il s’agit d’une implantation et de références solides dans la sous-région. Sur Abidjan, nous avons organisé, entre 2012 et 2014, deux éditions du salon Saidalya dédié à la santé, ainsi que deux éditions du salon Bativoire dédié au Bâtiment et aux matériaux de construction. Pour l’année 2015, nous comptons organiser la troisième édition du salon Bativoire les 08 et 09 juin, et le salon Campus Tunisie, dédié à l’enseignement supérieur du 04 au 06 août ».

 

En ce qui concerne les secteurs d’activités opportuns en Afrique,  Riadh Azaiez a mis en exergue « l’importance du marché africain, notamment dans les domaines de la Santé, l’infrastructure et l’éducation et la formation professionnelle ». C’est d’ailleurs à ce titre qu’il  a appelé les entrepreneurs et investisseurs tunisiens à prospecter davantage le marché ivoirien. Un marché des plus prometteurs !

 Un rapport de l'Institution met l’accent sur l’absence de dialogue et le défaut de collaboration entre les prestataires publics et la population.
Globe représentant la planète

Un rapport de l'Institution met l’accent sur l’absence de dialogue et le défaut de collaboration entre les prestataires publics et la population. Il demeure néanmoins possible de remédier à cette situation.

 

« Confiance, voix au chapitre et mesures incitatives, tirer des leçons du succès dans la prestation de services au niveau local au Moyen-Orient et en Afrique du Nord » est l’intitulé d’un rapport de la Banque Mondiale consacré aux prestations publiques dans la région MENA. Ce rapport met en évidence l’absence de dialogue et le défaut de collaboration entre les prestataires publics, dont la qualité des services est médiocre, et la population. Cette réalité s’explique par le fait que les institutions étatiques, dans la quasi-totalité des pays de la région MENA, ne disposent pas de mécanismes de responsabilisation vis-à-vis des citoyens.

Selon Hana Brixi, responsable en chef à la Banque Mondiale chargée des questions de prestation de services publics et principal auteur du rapport, « l’amélioration des services ne se fera pas simplement avec la mise en application de réformes générales et par les investissements ».

 

Il faut promouvoir l’engagement des citoyens dans les institutions publiques

On l’aura compris: les autorités, à elles seules, n’amélioreront pas les services publics. La solution est d’encourager les volontés individuelles et d’inciter les acteurs locaux à prendre des initiatives. Pour cela, il est impératif d’instaurer un climat de confiance entre les prestataires et les citoyens, afin de pouvoir améliorer les services publics. Autrement dit, les fonctionnaires et les prestataires de service public devront obligatoirement rendre des comptes aux citoyens et promouvoir l’engagement de ces derniers dans les institutions publiques. C’est ainsi qu’il a été démontré que des dirigeants, des chefs d’établissements scolaires et un personnel de santé motivés pouvaient unir leurs forces aux populations locales pour le bon fonctionnement des services publics.

L'un des exemples, sur lesquels s'est appuyé le rapport de la Banque Mondiale pour illustrer ce constat, concerne les notes obtenues au test administré dans le cadre de l’Étude sur les tendances internationales en sciences et mathématiques (TIMSS). En effet, le test en question classe une école située dans un petit village, non loin de Jenin, parmi les écoles des Territoires Palestiniens ayant obtenu les meilleurs résultats. Cette étude de cas montre que les raisons du succès de l'établissement sont l'engagement des parents et de la communauté, ainsi que la capacité de la  directrice de l'école à créer et maintenir un cadre de travail motivant et encourageant pour les enseignants. A cela s’ajoutent les moyens de récompense de son personnel enseignant et le maintien de l'engagement de celui-ci par rapport aux normes élevées de l'établissement.

Par ailleurs, d’autres études de cas ont été présentées, dans le cadre du rapport de la Banque Mondiale, comme « guide pour les responsables des politiques publiques et ceux qui veulent engager des réformes ». Il ressort de ces études de cas que, bien que les citoyens se détournent souvent des services publics pour aller vers le privé ou le secteur informel, il convient de leur donner la possibilité d'agir et de demander des comptes aux prestataires publics, afin de rompre le cycle de la marginalisation sociale et d’établir un climat de confiance entre le citoyen et les pouvoirs publics.

Bank of America, Barclays, BNP Paribas, Citigroup, HSBC Holdings, JPMorgan, Goldman Sachs, Royal Bank of Scotland et UBS. Autant d’institutions financières globales qui font face aux poursuites engagées contre elles par des investisseurs qui les accusent, devant la justice new yorkaise, de s’être entendues pour manipuler les taux de change.

Les plaignants en colère vont obtenir 2 milliards de dollars, près de 1,8 milliards d’euros, dont 104 millions d’euros proviendront de la seule BNP Paribas, et « une compensation considérable » en ce qui concerne une plainte lancée contre sept autres institutions bancaires, rapporte le juriste Christopher Burke. D’autres grands noms du monde de la finance, parmi lesquels on trouve Deutsche Bank, Morgan Stanley et Standard Chartered, sont eux aussi dans le collimateur de la justice.

 

D’après les experts, l’issue du procès de New York pourrait servir à catalyser une nouvelle série de plaintes à Londres, qui reste la première plateforme de changes dans le monde, puis en Asie, à Hong Kong et Singapour notamment. Les avocats estiment que ces procès pourraient coûter des dizaines de milliards à toutes ces banques.

Pour l’économiste principal de la New Economics Foundation (NEF) Josh Ryan-Collins, les comportements de voyou qui caractérisent le secteur de la haute finance découlent «du besoin de dégager des bénéfices à court terme très importants pour satisfaire les actionnaires. Il a peu d’espoir de voir les pénalités financières sanctionnant les manipulation des cours sur le marché des changes provoquer la réforme profonde nécessaire à l’assainissement du secteur bancaire britannique.

 

John Collins, dont le travail porte sur la réforme du système financier, pense que les financiers «voyous» devraient risquer des peines de prison. «Pour ancrer des changements réels, dans la gestion comme chez les "courtiers malhonnêtes", ils doivent être tenus personnellement responsables des constantes manipulations qui ont pu être constatées sur le FOREX ou le LIBOR et risquer des peines de prison», a-t-il confié à RT.

Pour sa part, Joel Benjamin, un assistant de recherche du Centre de recherches politiques et économiques Goldsmith, a déclaré à RT que les amendes britanniques concernant les manipulations du FOREX vont repousser la criminalité financière dans des zones encore plus sombres du secteur bancaire. «Goldman Sachs et d’autres banques vont vers davantage de sophistication, de nouvelleschat rooms, après qu’un chat entre courtiers ait permis de confirmer les manipulations des taux FOREX et LIBOR», a-t-il indiqué. Il a mis l’accent sur le fait que les amendes dont les banques doivent s’acquitter ne parviennent pas à lutter efficacement contre la criminalité en col blanc car elles touchent davantage les actionnaires que les banques elles-mêmes.

 

La manipulation du FOREX, des taux pratiqués sur le marché des changes, est le dernier scandale sur la liste des ententes intervenues entre grandes institutions financières sur la fixation de différents taux qui ont secoué le secteur financier au cours des dernières années. Certains courtiers criminels dans certaines des plus grandes banques du monde sont parvenus à manipuler un marché de 5,4 billions de dollars par jour, se réservant du même coup, des bénéfices plus que confortables.

Source: http://francais.rt.com/economie/5870-scandale-forex

« Les numéros de Sécurité Sociale de plus de 21 millions d’Américains ont été dérobés ». C’est ce qu’a annoncé, ce 9 juillet 2015,  le gouvernement fédéral  des Etats-Unis. D’autres informations sensibles ont également été subtilisées par des hackers qui ont pu avoir accès aux serveurs fédéraux. Selon les dernières estimations, ce sont plus de 14 millions de personnes qui sont concernées par cet opération de hacking. Il s’agit de l’un des plus importants piratages ayant visé les serveurs du gouvernement américain. Selon les enquêteurs américains, c’est la Chine qui serait à l’origine de ces attaques. Cette dernière dément catégoriquement ces affirmations.

 

A noter qu'à la fin de l'année 2014, le FBI avait déjà accusé la Chine de mener contre le pays une  cyberguerre dont le coût annuel est de plusieurs milliards de dollars pour les entreprises américaines.

 

Il faut savoir que plusieurs services fédéraux ont été l’objet, ces derniers temps, d’opérations de piratage informatique. L’un des services touchés est l'US Postal Service (la Poste américaine) qui a fait part de ses craintes quant au fait que les données personnelles de ses 800 000 employés, sous-traitants et clients aient été purement et simplement volées. Parmi les autres services victimes de ces attaques massives, il y a notamment l’IRS (Internal Revenue Service) qui n’est autre que le fisc américain et dont les données de près de 100 000 contribuables sont-elles-aussi tombés dans d’autres mains. Le moins que l’on puisse dire est que cela est très embêtant pour le gouvernement.

Argent, billets, dollars
Argent, billets, dollars

Il s'agit des Bank Linth et Bank Sparhafen Zurich (BSZ), avec qui la justice US vient de conclure un accord qui stipule qu'elles devront verser des pénalités au Trésor américain. Pour rappel, le département d'Etat à la Justice avait déjà signé des accords similaires avec douze banques helvétiques qui, cherchaient, à tout prix, à éviter d'être poursuivies pénalement pour "complicité d'évasion fiscale".

 

En vertu des dispositions de l'accord en question, Bank Linth devra payer la somme de 4,15 millions de dollars, soit l'équivalent de 3,66 millions d'euros. Quant à la banque BSZ, elle devra s'acquitter d'un montant de l'ordre de 1,81 millions de dollars. A noter que ce qui est présenté comme un "arrangement à l'amiable" s'inscrit, en réalité, dans le cadre d'un accord qui avait été signé par les Etats-Unis et la Suisse, en 2013, et dont la finalité était d'éviter aux établissements bancaires de ce pays de faire l'objet de poursuites pénales ; et ce, en fournissant au fisc américain des informations détaillées au sujet des comptes ouverts par ses contribuables et, par là même, de fermer les comptes bancaires que les autorités US estiment contraires à la législation américaine, notamment en matière fiscale. On l'aura bien compris, cet accord n'a d'amiable que le nom, puisqu'en pratique il oblige les banques suisses signataires à coopérer avec la justice américaine. Des dizaines d'autres banques devraient prochainement signer des accords du même type avec les autorités judiciaires américaines. Tout comme le respect de la vie privée qui n'existe aujourd'hui que sur le papier, le secret bancaire rique de n'être plus, à son tour, qu'un beau souvenir !

Ville de Shanghai
Ville de Shanghai

Suspensions de 1400 titres, achat d’actions par endettement, vente d’actions interdites pour les « gros » actionnaires… Pékin a annoncé de nouvelles mesures drastiques pour enrayer la longue débâcle des marchés chinois. Jusqu’à présent, l’arsenal de mesures d’urgence adoptées hâtivement par le gouvernement semble impuissant à stopper le plongeon de la Bourse de Shanghai.

 

« Il y a encore beaucoup d’incertitude, mais c’est bien mieux que les jours précédents », marqués par un climat de panique générale, commentait Qian Qimin, analyste du courtier Shenyin Wanguo Securities. « Le nombre de firmes chutant de 10%, la limite maximale autorisée (de baisse en un jour), est en train de diminuer, et la situation en termes de liquidités s’améliore ».

 

Peu après la reprise des échanges à mi-séance, le Shanghai Composite gagnait plus de 5,5% aux alentours de 3700 points. Il avait plongé de 3,81% après l’ouverture, puis remonté par à-coups, avec de vives fluctuations. Shanghai avait dévissé de pratiquement 6% mercredi. A la même heure, la Bourse de Shenzhen grimpait de 2,93%, à 1.939,64 points.

En proie à une violente correction après un an d’euphorie, la place de Shangai – dopée à l’endettement et déconnectée de l’économie réelle – a abandonné plus de 30% en trois semaines, voyant s’envoler plus de 3200 milliards de dollars en valeur, selon une estimation publiée par l’agence « Bloomberg ». Pour des dizaines de millions d’investisseurs individuels et petits porteurs, l’atterrissage est brutal après une prodigieuse envolée de 150% en seulement 12 mois. Sur 90 millions d’investisseurs en Bourse en Chine, plus de 99% sont des particuliers.

 

Les autorités de régulation ont dévoilé une nouvelle mesure choc : les plus gros actionnaires, ceux possédant plus de 5% dans une entreprise cotée, se voient désormais interdits de vendre leur participation sur les six prochains mois. Mais de l’avis des analystes, cela pourrait s’avérer insuffisant pour rassurer durablement les investisseurs aux abois.

« Cela suggère un état de désarroi total des autorités », commentait Mark Mobius, président du fonds Templeton Emerging Markets Group, cité par « Bloomberg News ». « Cela va en réalité accroître les inquiétudes, parce qu’une telle mesure montre que (les autorités) ont perdu le contrôle de la situation ».

 

Et ce alors que la déroute des places de Chine continentale fait désormais tâche d’huile : la Bourse de Hong Kong a décroché de presque 6% mercredi, sa pire chute en six ans. Même Wall Street, rattrapé par la débandade chinoise, a fini en forte baisse mercredi, sur fond de craintes d’une déstabilisation de la deuxième économie mondiale. De fait, l’effet de contagion n’épargnait plus les marchés de matières premières industrielles, dont la Chine est le premier pays consommateur. Le cours au comptant du minerai de fer s’est ainsi effondré de 10% mercredi, au plus bas depuis mai 2009. Or, de l’avis général, le sursaut de jeudi apparaissait bien fragile, sur des marchés en proie à une forte volatilité.

 

Les titres de quelque 1.400 entreprises cotées sont désormais suspendus pour éviter qu’ils ne tombent encore plus bas, ce qui paralyse presque la moitié de la cote, selon Bloomberg. Un moyen précaire de contenir artificiellement tout nouveau décrochage.

De son côté, la banque centrale chinoise (PBOC) a encore une fois assuré jeudi qu’elle fournirait des liquidités abondantes pour stabiliser les Bourses, via le financement des « opérations sur marge » (achats d’actions par endettement). Et, alors que des rumeurs sur d’éventuelles « manipulations de marchés » agitent les réseaux sociaux, la CSRC et la police ont ouvert jeudi une enquête conjointe sur « des ventes à découvert malveillantes », selon la presse d’État.

 http://news-banques.com/rebond-et-volatilite-extreme-a-la-bourse-de-shanghai/0121125252/

Emission de gaz à effet de serre
Emission de gaz à effet de serre

Le Maroc s’engage à réduire ses émissions de gaz à effet de serre (GAS) de 32% en 2030, par rapport aux émissions projetées pour la même année, selon un scénario « cours normal des affaires ». L’annonce a été faite lors de la Conférence nationale de présentation de la contribution du royaume aux efforts de lutte contre le changement climatique (INDC Maroc), qui s’est tenue le 2 juin 2015 à Skhirate. L’objectif de cette Conférence est de présenter le projet de l'INDC Maroc et de « mobiliser les parties prenantes autour de ce projet », dans la perspective de sa présentation au Secrétariat de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC), en vue de la 21ème Conférence des Parties (COP21) qui se tiendra à Paris en décembre prochain. Cette contribution marocaine vient en application de la décision, prise lors de la 19ème Conférence sur le Climat de Varsovie, d’exiger de l’ensemble des pays de préparer et de soumettre leurs contributions nationales, en matière de lutte contre le changement climatique.

 

Un investissement de 45 milliards de dollars devra être consenti, d’ici à 2030

La contribution de réduction de 32% des GAS, annoncée par le Maroc, correspond à une réduction cumulée de 401 Mt éq-CO2 sur la période 2020-2030. Sa mise en œuvre se fera grâce à des mesures prises dans tous les secteurs de l’économie et s’appuyant sur des stratégies et des plans d’action sectoriels, notamment dans les domaines de l’agriculture, de l’eau, des déchets, des forêts, de l’énergie, de l’industrie et de l’habitat. Pour pouvoir atteindre cette contribution de réduction de 32%, le Maroc devra consentir un investissement global de l’ordre de 45 milliards de dollars, d’ici à 2030. Cependant, la réalisation de ce montant d’investissement dépendra, en grande partie, de l’aide de la communauté internationale. En effet, sur les 32% de réduction des GAS escomptés, il n’y a que 13% de réduction qui constitue un objectif inconditionnel. Autrement dit, la part des 19% de réduction restante reste conditionnée à l’appui international.

Il n’en reste pas moins que selon Hakima El Haiti, ministre déléguée chargée de l’Environnement, « il est important d’agir vite, car les changements climatiques ne connaissent pas de frontière ».

 

 

Il faut, en effet, savoir qu’entre 2012 et 2013, la planète a enregistré 800 catastrophes naturelles en relation avec le climat. Le coût de ces catastrophes naturelles a été estimé à 1,6% de PIB mondial et, à ce rythme, ce coût pourrait atteindre 4 à 5%, en 2025, et 20% en 2050. En outre, le réchauffement de la planète a provoqué la migration de 35 millions de personnes en Afrique, au cours de ces dix dernières années. A cela s’ajoutent 1, 2 milliards de personnes, à travers le monde, qui souffrent de maladies liées à l’impact du changement climatique. 

Siège de la BAD à Abidjan
Siège de la BAD à Abidjan

« L’Afrique et le nouveau paysage mondial » était le thème des 50èmes Assemblées annuelles de la Banque Africaine de Développement (BAD) qui se sont ouverts le 25 mai 2015 à Abidjan (Côte d'Ivoire), en présence du Premier ministre ivoirien, Daniel Kablan Duncan. Le premier panel de cette 50ème édition des Assemblées Annuelles de la BAD a été consacré aux « perspectives économiques en Afrique en 2015 ».

 

A l’occasion du lancement officiel de cette 50ème édition le 26 mai 2015, le président de la République de Côte d'Ivoire, Alassane Ouattara, s’est réjoui du fait que ces Assemblées Annuelles de la BAD soient « les premières depuis le retour de la Banque à son siège statutaire d’Abidjan » et qu’elles coïncident avec la célébration du 50ème  anniversaire de l'Institution.

 

En dix ans, le financement des PME est passé de 200 millions à 2 milliards de dollars par an

En termes de chiffres, la BAD a investi plus de 28 milliards de dollars dans les infrastructures économiques du Continent, au cours de ces dix dernières années. Parmi ces 28 milliards de dollars, 11 milliards de dollars ont été investis dans le secteur de l'Energie, 11 milliards de dollars dans les infrastructures routières, ainsi que 4 et 2 milliards dollar, respectivement dans les secteurs de l'Eau et des TICS.

En ce qui concerne le financement des PME, celui-ci a été multiplié par dix en une décennie, passant de 200 millions à 2 milliards de dollars par an, entre 2005 et 2015.

 

En dépit de ces chiffres, pour le moins encourageants, le bilan reste mitigé. Car bien qu’au cours de ces dernières années, l’Afrique ait enregistré une croissance sans précédent, celle-ci n’a pas été en mesure d’enrayer « les inégalités entre les ménages, les groupes et les régions ». A l’heure actuelle, le plus grand défi pour l’Afrique est de d’œuvrer à la mise en œuvre d’une « croissance plus inclusive ».

Livre d'or
Livre d'or

Après avoir révolutionné le marché de l’informatique en lançant sur le marché l’iPod dans le début des années 2000, sorti les tablettes pour ceux qui étaient friands de nouvelle technologie dernier cri et plus récemment a mis au point le système d’exploitation IOS pour smartphones, Apple va encore se distinguer en sortant sur le marché une nouvelle montre dite « connectée », l’Apple Watch Edition. C’est un instrument incroyable de précision qui peut être synchronisé avec votre smartphone et personnalisable selon vos besoins comme le contrôle de signes vitaux de son porteur.

Mais parmi le modèle le plus luxueux de cette marque, il en est un qui devrait révolutionner le marché de l’or car cet exemplaire possède un boitier en métal en or 18 carats. Pourquoi pas me direz-vous ? Même si ce marché réduit le potentiel des acheteurs, il faut savoir qu’Apple espère quand même que cette montre, l’Apple Watch Edition sera vendue à un million d’exemplaires par mois pendant le deuxième trimestre de cette année. Pour atteindre ces objectifs, la fabrication de cette montre demandera une certaine quantité d’or qu’il faudra trouver sur le marché. Cette quantité non négligeable pourrait bousculer le marché de l’or.

 

Un petit calcul s’impose 

Selon les informations du site web d’Apple, TidBits, chaque montre Apple Watch Edition nécessite deux onces d’or pour sa fabrication. En partant d’une prévision d’un million de ventes par mois, ce géant de nouvelles technologies aura besoin de 24 millions d’onces par an représentant environ 746 tonnes d’or. Sachant que la production mondiale d’or annuelle est d’environ 2500 tonnes, Apple utilisera environ 30% de la production mondiale. Il est vrai que c’est énorme sachant que celle-ci diminue chaque année à cause de la rareté des gisements et de la baisse des couts de production des sites d’exploitation.

TidBITS admet que la quantité d’or utilisée n’est qu’une pure spéculation. Même si seulement une once d’or était nécessaire pour la fabrication de cette montre, la quantité de ce métal jaune serait réduite de moitié mais resterait encore exorbitante au niveau de la consommation mondiale. De plus, si ces constations s’avèrent exactes, Apple serait le premier acheteur mondial d’or dépassant ainsi la Chine, dévoreuse d’or. D’un autre côté, ce serait un avantage pour réhausser le prix de l’or si Apple vendait autant de montres qu’il le prétend.

 

Apple est-il vraiment réaliste ?

Apple n’a pas encore dévoilé le prix exact de sa montre « Apple Watch Edition » mais d’après les bruits qui courent son prix pourrait osciller entre 5000 et 10.000 dollars US.

Il faut s’attendre à tout avec Apple car, au fil des années, cette société a prouvé qu’elle était capable de réussir tout ce qu’elle entreprend dans le domaine des nouvelles technologies et motivée par son slogan qui a fait le tour de la planète « Think different » (penser différent). Le succès des tablettes, de l’iPod et du système d’exploitation IOS pour smartphone en sont les preuves flagrantes.

http://www.dmoz.fr/actualite/apple-va-t-il-chambouler-le-prix-de-lor/

Paul Colligan, spécialiste des réseaux sociaux, s’exprime devant des jeunes entrepreneurs à Muscat
Paul Colligan, spécialiste des réseaux sociaux, s’exprime devant des jeunes entrepreneurs à Muscat

Avant même d’arriver à Muscat, au sultanat d’Oman, le gourou des médias sociaux Paul Colligan avait conquis les jeunes Omanais désireux de percer dans le secteur technologique.

 

Comment le savait-il ? Tout simplement parce qu’un déluge de commentaires en arabe avait été posté sur les pages FacebookTwitter et autres plateformes sur lesquelles il dispense ses conseils. Sa spécialité : montrer comment créer le buzz autour de nouveaux livres, de nouvelles entreprises ou idées.

 

« J’ai rapidement compris combien Google Translate pouvait être utile », a plaisanté le consultant de Portland, dans l’Oregon. Les Omanais sont fascinés par l’impact de la technologie sur l’Occident. « Maintenant, ils se demandent ‘comment on peut en faire autant chez nous’ », explique-t-il.

 

 

Surprise pour Paul Colligan, auteur du guide à succès How to Podcast (Comment créer un podcast) : les trois quarts des accros de la technique qu’il a rencontrés étaient des filles. « Dans un événement tech aux États-Unis, la balance penche beaucoup plus du côté masculin », fait-il remarquer.

 

« Presque toutes les sessions commençaient par : ‘Bon, on sait qu’on doit être présents sur Facebook. Mais qu’est-ce qu’on doit faire d’autre’ », raconte l’intervenant américain.

 

Les questions étaient les mêmes que celles posées par les entrepreneurs aux États-Unis. Et il y a répondu de la même façon : premièrement, il faut se demander : « Qu’est-ce que je veux accomplir avec mon affaire ou mon produit ». Et deuxièmement, il faut chercher à savoir si la technologie existe pour y arriver.

 

« Facebook ne peut pas aider une entreprise qui ne sait pas ce qu’elle veut faire », souligne-t-il. La technologie ouvre des champs de marketing nouveaux. « On peut concevoir sa publicité en fonction du sexe, de l’âge et du lieu d’habitation, et cibler uniquement les 25-30 ans qui possèdent un smartphone », ajoute-t-il.

 

Le public auquel il s’adressait était encore plus emballé par WhatsApp, l’appli de messagerie mobile détenue par Facebook. Elle permet aux utilisateurs d’envoyer des messages et de passer des coups de téléphone gratuitement. « Ils savaient que WhatsApp pouvait leur faire économiser 25 cents ou un dollar, mais ils voulaient vraiment en savoir plus sur les possibilités pour exploiter ses possibilités au niveau du marketing. » 

Port en Suède
Port en Suède

De plus en plus d'entreprises suédoises sont en train d'adopter la journée de travail de 6 heures, au lieu des 8 heures réglementaires. Le but ? Rendre les salariés plus efficaces sur un temps plus court et leur permettre de mieux profiter de leur famille

 

Maison de retraites, hôpitaux, constructeurs automobiles...ils sont de plus en plus nombreux les patrons suédois à sauter le pas et à raccourcir allégrement la journée de travail-type de leurs employés. C'est ce que rapporte le site Sciencealerte.com qui explique que l'idée est de parvenir finalement à en faire plus en moins de temps tout en gardant de l'énergie pour vivre une vie de famille épanouie.

 

Ainsi, l'entreprise Toyota de Göteborg -la deuxième plus grande ville du pays- qui a fait la bascule il y a plus de 13 ans a constaté un turn-over réduit dans ses équipes, un personnel plus heureux et une meilleure rentabilité !

 

 

 

La consultation des réseaux sociaux a été interdite durant le temps de travail

 

Même constat chez Filimundus, une start-up basée dans la capitale qui a introduit la journée de six heures l'année dernière, tout comme chez Fast Company qui se réjouit de ce changement. «Rester concentré sur une tâche spécifique de travail pendant huit heures est un énorme défi. Pour faire face, nous alternons les tâches et faisons des pauses pour rendre la journée de travail plus supportable. Et dans le même temps, nous éprouvons des difficulté à gérer notre vie privée en dehors du travail» constate Linus Feldt, le PDG de l'entreprise, pour qui la journée de 8 heures est tout sauf réellement efficace. Et ce patron de détailler ses techniques pour rendre le travail plus efficient en un temps plus court: la consultation des réseaux sociaux n'est plus autorisée pendant le temps de travail, les «distractions» en tout genre sont également éliminées et les réunions réduites au strict minimum. Le tout afin de garder de l'énergie pour après.

 

 

 

Des médecins et des infirmières testent, à leur tour, la journée de 6 heures

 

Selon Alerte Science, des médecins et des infirmières dans certains hôpitaux du pays sont également en train de tester la journée de 6 heures. Une maison de retraite à Göteborg est d'ailleurs passée à ce régime il y a quelques mois plus tôt et mène une expérience jusqu'à la fin de 2016 pour déterminer si les améliorations apportées en terme de soins aux patients et de bien-être pour les employés équivaut au coût de l'embauche de nouveaux membres du personnel pour couvrir les heures perdues.

 

Source : https://francais.rt.com/economie/7657-suede-passe-journee-travail-6-heures-efficace-bien-etre-employes 

En septembre 2014, une nouvelle réglementation relative aux risques psychosociaux est entrée en vigueur dans l’Hexagone. A compter de cette date, les entreprises ont bénéficié d’un délai de six mois, autrement dit jusqu’en mars dernier, pour adapter leur règlement intérieur au nouvel arsenal juridique. La nouvelle réglementation française a modifié la loi contre le harcèlement et la procédure à suivre en faveur des personnes « victimes d’abus psychiques ou physiques par des faits en relation de travail ».

 

 

 

Procédures internes et règlement de travail

 

Chaque travailleur qui estime subir un dommage au niveau de sa santé a la possibilité d’introduire une demande formelle ou informelle concernant les risques  psychosociaux au travail. L’innovation introduite est que chaque « demande d'intervention psychosociale formelle » ( au lieu de « plainte justifiée » dans l’ancienne législation ») doit, au préalable, être évaluée et acceptée par le Conseiller en prévention, avant que la procédure ne puisse débuter. De même qu’à partir du 1er mars 2015, les employeurs ont désormais l’obligation d’implémenter cette disposition au niveau de leur règlement de travail, en ajoutant à l’Annexe « Prévention des risques psychosociaux au règlement de travail » et en mettant à la disposition de chaque travailleur une copie de cette annexe.

 

C’est ainsi que le règlement de travail doit comporter impérativement trois éléments substantiels: les coordonnées du Conseiller en Prévention des Aspects Psychosociaux (CPAP) du travail ou du Service externe de prévention et de protection au travail ainsi que, le cas échéant,  les coordonnées d’une personne de confiance ; les procédures de demande d’intervention psychosociale informelle ou formelle au CPAP ; et aussi les procédures d’application en cas de faits de harcèlement ou de violence au travail.

 

 

 

Les conditions de travail des salariés en France et en Europe

 

Le lien entre conditions de travail et risques psychosociaux n’est plus à démontrer. Selon une enquête européenne sur les conditions de travail réalisée en 2010, le sentiment d’insécurité de l’emploi et du revenu est légèrement moins fort en France que pour l’ensemble des pays de l’Union européenne. Il n’en reste pas moins que, dans l'Hexagone, les salariés sont soumis à une intensité de travail équivalente à la moyenne des 27 pays de l’UE. C'est ainsi qu' ils déclarent être exposés, dans le cadre de leur travail, à un manque d’autonomie, à des exigences émotionnelles et à des conflits de valeurs. En outre, les salariés français se plaignent, pour  21 % d’entre eux, que leurs horaires de travail sont en inadéquation avec leurs engagements sociaux et familiaux, contrairement à leurs homologues danois (6 %), hollandais (9 %) et britanniques (13 %).

 

En France, comparativement à la plupart des autres pays de l’UE, les rapports sociaux au travail, notamment avec la hiérarchie, apparaissent de moins bonne qualité. C’est ainsi que près de 20 % des employés français estiment, dans le meilleur des cas, n’être que rarement soutenus par leur hiérarchie. Ce chiffre est de 6 % en Irlande et de 30 % en Allemagne.

 

 

 

Les différentes catégories de risques psychosociaux au travail

 

Un collège d’expertise sur le suivi statistique des risques psychosociaux au travail a élaboré un rapport définissant les risques psychosociaux comme étant « les risques pour la santé mentale, physique et sociale, engendrés par les conditions d’emploi, les facteurs organisationnels et relationnels susceptibles d’interagir avec le fonctionnement mental ».

 

Ces facteurs de risques sont multiples et peuvent être regroupés en six dimensions, à savoir les exigences du travail regroupant les risques en lien avec le travail sous pression, les contraintes de rythme, la difficulté à concilier la vie professionnelle et familiale et l’exigence de compétences élevées ; les exigences émotionnelles liées, en particulier, à la nécessité de devoir cacher ou maîtriser ses émotions face à la clientèle ou à un public en difficulté ; l’autonomie et les marges de manœuvre qui désignent la possibilité d’être acteur dans son travail, de participer aux décisions, d’utiliser ses compétences et de s’épanouir dans son travail ; les rapports sociaux qui couvrent les relations de travail avec les collègues, la hiérarchie ; les conflits de valeurs qui désignent une situation où l’on demande à une personne d’agir en contradiction avec ses valeurs professionnelles ou personnelles et dont fait partie la justice organisationnelle (sentiment d’être traité équitablement par l’organisation) ; et enfin, l’insécurité économique qui inclut le risque de perdre son emploi et les changements non maîtrisés de la tâche ou des conditions de travail.

In fine, si les dispositions de la nouvelle réglementation constituent une protection pour les salariés, toujours est-il que les managers demeurent responsables, par la mise en œuvre de mécanismes de régulation appropriés, de l’atténuation des risques psychosociaux au travail.