Suite aux travaux d’expansion des centres pénitenciers El Arjat 1 et El Arjat 2, qui ont entraîné une fuite de milliers de mètres cubes d’eaux usées dans le lac du Barrage Sidi Mohammed Ben Abdellah de la région de Rabat-Salé-Kénitra, et aux rumeurs de pollution, voire de « catastrophe environnementale », circulant depuis un certain temps sur les réseaux sociaux ; l’Office National de l’Electricité et de l’Eau Potable (ONEE) a organisé, ce mercredi 7 février, en partenariat avec le Secrétariat d’Etat chargé de l’Eau, une visite d’information aux installations de stockage et de production d’eau potable à partir dudit barrage qui alimente en eau potable environ 7 millions de citoyens.
Lors de cette visite, le Chef du Gouvernement, Saadeddine El Othmani, a estimé que « cette journée d’information dissipera tous les doutes » et permettra de se faire une idée sur « les étapes traversées par l’eau pour devenir potable ».
Pour sa part, Charafat Afailal, secrétaire d’Etat chargée de l’Eau a affirmé que « les eaux produites à partir du Barrage Sidi Mohammed Ben Abdellah sont traitées selon les normes convenues au niveau national et international » et que « ces eaux sont contrôlées par les plus grands laboratoires nationaux certifiés ».
Enfin, d’après l’ONEE, le contrôle de la qualité des eaux est effectué conformément aux normes de qualité de l’eau, au niveau des réseaux de distribution public, et celles relatives aux eaux de boisson humaine ; basées sur les directives de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en la matière. Reste à savoir si cette visite permettra de rassurer les usagers et de faire taire la polémique autour de la qualité de l’eau potable. Rien n’est moins sûr !