En janvier 2022, des réunions ont lieu entre la Russie, les États-Unis et des représentants de l'OTAN. La Russie, qui a demandé ces discussions, n'arrive pas les mains vides. Elle met des documents sur la table. Il s'agit de projets d'accords entièrement rédigés avant même les négociations, auxquelles il ne manque que les signatures. Les membres de l'Otan devraient ainsi s'engager à s'abstenir de tout nouvel élargissement de l'Otan, y compris l'adhésion de l'Ukraine, ainsi que d'autres Etats ; à ne pas mener d'activités militaires sur le territoire de l'Ukraine, ainsi que sur celui d'autres Etats d'Europe de l'Est, du Caucase du Sud et d'Asie Centrale.
Des exigences loin d'être anecdotiques, qui allaient si loin qu'elles semblaient presque incompréhensible. D'autant plus que Vladimir Poutine exige une réponse rapide. Dans le même temps, il positionne 100 000 soldats russes aux frontières de l'Ukraine. Bref, si ce n'est pas un ultimatum, cela y ressemble fortement.
L'Ukraine est un pays de 44 millions d'habitants, anciennement membre de l'URSS, mais qui, depuis 1991, est indépendant. Sauf que pour Poutine l'Ukraine c'est la Russie, c'est le berceau de la civilisation russe. Dans un long texte, le président russe a défendu l'idée que les deux pays forment en fait un seul peuple. Pour lui, l'indépendance de l'Ukraine est une tragédie, mais aussi une injustice faîte à la Russie. Autrement dit, la Russie aurait été dépouillée... (voir la vidéo ci-dessous)
